Tout ce que vous devez savoir sur le controle anti-pollution des vehicules

controle anti-pollution des vehicules

Le contrôle anti-pollution est devenu obligatoire pour les véhicules en France, aussi bien dans le cadre d’un contrôle technique régulier que lors d’un contrôle technique complémentaire pollution. Dans cet article, nous aborderons l’importance du contrôle anti-pollution, quand il doit être réalisé et comment se préparer.

Pourquoi un contrôle anti-pollution ?

La qualité de l’air a un impact direct sur notre santé. Selon certaines études, la mauvaise qualité de l’air serait responsable de 48 000 décès par an en France. Les émissions polluantes des véhicules sont une source importante de cette pollution de l’air. Le contrôle anti-pollution contribue donc à protéger notre environnement et notre santé, en veillant au bon fonctionnement des systèmes anti-pollution des véhicules et en sanctionnant les propriétaires qui ne respectent pas les normes en vigueur.

Quels types de véhicules sont concernés ?

Le contrôle anti-pollution s’applique aux véhicules particuliers, aux véhicules utilitaires légers (VUL) et aux véhicules spécifiques (camions, autocars…). Pour les véhicules particuliers et les véhicules utilitaires légers, la Directive Européenne N°96/69/CE de 1996 impose des niveaux de pollution maximum admis et vient réguler les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre.

Quand doit-on effectuer le contrôle anti-pollution ?

Pour les véhicules particuliers, le contrôle anti-pollution est intégré au contrôle technique que vous devez effectuer tous les deux ans. En revanche, pour les véhicules utilitaires légers, un examen spécifique, appelé contrôle technique complémentaire pollution peut être demandé par l’administration en plus du contrôle technique régulier.

Comment se déroule le contrôle anti-pollution lors d’un contrôle technique classique ?

Le contrôle anti-pollution est réalisé lors de chaque contrôle technique. Il consiste à vérifier l’état et la performance des dispositifs et systèmes qui permettent de limiter les émissions polluantes de votre véhicule.

Mesure des émissions polluantes

Tout d’abord, des mesures sont prises pour déterminer les niveaux de pollution de votre véhicule. Les émissions sont mesurées à l’échappement, notamment les émissions de monoxyde de carbone (CO), d’hydrocarbures (HC) et d’oxydes d’azote (NOx) pour les moteurs thermiques. La mesure des émissions polluantes diffère selon le type de motorisation de votre véhicule :

  • Motorisation diesel : la mesure de l’opacité des fumées à l’échappement est prise.
  • Motorisation essence : une analyse des gaz d’échappement est effectuée avec un appareil spécifique, appelé analyseur de gaz 4.

Vérification des dispositifs anti-pollution

Ensuite, le contrôleur vérifie la présence et le bon fonctionnement des différents dispositifs anti-pollution installés sur votre véhicule. Parmi ces dispositifs, on retrouve par exemple :

  • Le pot catalytique
  • Le filtre à particules (FAP)
  • La sonde lambda
  • Le système de recyclage des gaz d’échappement (EGR).

Quels sont les risques en cas de non-respect des normes anti-pollution ?

Si votre véhicule ne respecte pas les normes anti-pollution lors du contrôle technique, vous devrez faire effectuer les réparations nécessaires et soumettre votre véhicule à un nouveau contrôle dans un délai de deux mois. En cas de pollution excessive ou si vous ne pouvez pas prouver que vous avez effectué les réparations requises, vous encourez une amende administrative ainsi qu’une interdiction temporaire de circuler.

Comment se préparer pour le contrôle anti-pollution ?

Pour mettre toutes les chances de votre côté pour réussir le contrôle anti-pollution lors de votre contrôle technique, il existe quelques conseils simples à suivre :

  • Maintenez votre véhicule en bon état général : entretien régulier, vidange, remplacement des pièces usées, etc.
  • Vérifiez et changez régulièrement les filtres (air, huile, carburant) de votre véhicule.
  • Privilégiez les trajets longs plutôt que les courts : un moteur chaud émet moins de polluants qu’un moteur froid.
  • Réduisez la consommation de carburant en adoptant une conduite souple et en évitant les accélérations brusques.

En suivant ces conseils, vous aurez plus de chances de réussir le contrôle anti-pollution lors de votre prochain contrôle technique. N’oubliez pas que ce contrôle n’est pas seulement obligatoire, mais aussi bénéfique pour notre environnement et notre santé. Ainsi, en veillant au bon état général de votre véhicule, vous contribuez à préserver la qualité de l’air et à protéger notre planète.